Sécurité

SECURITE

La sécurité concerne toutes les personnes se trouvant dans le périmètre d’un stand de tir : tireurs, moniteurs, arbitres, dirigeants et spectateurs. Nous devons la respecter et en appliquer les règles en tenant compte des règlements édictés par la FFTir, des règlements spécifiques à chaque discipline et des règlements propres à chaque club.

Vous trouverez ici, les règles de sécurité de la FFTir, recommandations s’adressant particulièrement aux débutants ainsi qu’à tous les tireurs, respectant à la fois le bon sens, l’esprit de la législation française sur les armes ainsi que les règlements sportifs.

LA REGLE DE SECURITE PRINCIPALE :

Une arme doit TOUJOURS être considérée comme CHARGÉE et à ce titre ne doit JAMAIS être dirigée vers soi-même ou vers quelqu’un.

L’arme (définition de sécurité)

  • Arme approvisionnée : arme qui contient une ou plusieurs munitions, mais qui n’est pas prête à tirer.
  • Arme chargée : une munition est engagée dans la chambre de l’arme.

Nota : le commandement d’arbitrage CHARGEZ ! signifie au tireur qu’il a l’autorisation d’introduire une munition dans la chambre et d’armer le mécanisme de détente !

  • Arme prête à tirer : arme dont toute action sur la queue de détente fait partir le coup.
  • Arme désapprovisionnée : arme qui ne contient plus de munition, car on a enlevé le chargeur,  vidé le magasin, la chambre ou le barillet de ses munitions.
  • Arme assurée ou mise en sécurité : arme que l’on a désapprovisionnée et dont on a :
    • ouvert, et maintenu le mécanisme ouvert (culasse ouverte ou barillet basculé),
    • contrôlé visuellement et physiquement l’absence de munitions
    • Mis en place le drapeau de sécurité,
    • Il ne faut jamais faire confiance aux seules sécurités mécaniques des armes, de plus une arme ne doit jamais être manipulée ou fermée brutalement.

Le transport de l’arme

Entre le domicile et le stand et lors de tout déplacement

La législation française est restrictive en matière de transport des armes sans motif légitime.

Cependant la licence, en cours de validité (avec le tampon du médecin au dos), délivrée par la FFTir, vaut titre de transport légitime pour les tireurs sportifs.

La législation sur les armes impose, de plus, des conditions de transport réglementées uniquement en ce qui concerne les armes de catégorie B, ainsi que pour les arbalètes.

La Fédération Française de Tir recommande de respecter également ces conditions pour le transport de toutes les armes utilisées dans le cadre d’une pratique sportive, quelles qu’en soient les catégories.

Conditions de transport

L’arme doit être désapprovisionnée et elle est soit démontée, soit équipée d’un dispositif rendant son utilisation immédiate impossible (verrou de pontet par exemple).

L’arme doit être transportée dans une mallette ou une housse, les munitions étant rangées à part.

Lorsque vous vous déplacez avec des armes, vous devez être toujours en possession d’un certain nombre de documents :

  • obligatoirement la licence FFTir à jour qui vaut titre légitime de transport,
  • le carnet de tir dans le cas de transport d’armes de catégories B.
  • L’autorisation de détention et la facture correspondant à chaque arme.

Arrivée au pas de tir

Si vous possédez votre propre matériel : la mallette ou la housse est apportée au pas de tir et l’arme n’est sortie qu’à ce moment là, mise en sécurité et placée sur la table de tir, le canon en direction des cibles.

Avant d’utiliser une arme, il faut s’assurer qu’elle est désapprovisionnée, en bon état de fonctionnement et que le canon n’est pas obstrué ; en cas de doute, demandez de l’aide à l’encadrement du stand de tir !

Dans le cas d’une arme prêtée ou louée par le club, les déplacements dans le stand pour rejoindre le pas de tir, ou regagner l’armurerie doivent être effectués avec l’arme mise en sécurité (désapprovisionnée, la culasse ouverte ou le barillet basculé ou les canons cassés, drapeau de sécurité inséré, le canon dirigé vers le haut ou vers le bas).

Pensez à regarder le règlement intérieur du club de tir.

Tir à sec et simulacre de visée

Le tireur n’est autorisé à faire des simulacres de visée ou du tir à sec (lâcher sans cartouche, en protégeant la chambre de l’arme) qu’au pas de tir, en direction des cibles, en s’assurant qu’il n’y a personne sur la ligne des cibles.

Pendant le tir

Le canon de l’arme doit être, EN TOUTES CIRCONSTANCES, et principalement pendant les opérations de manipulation et de chargement, ou lors d’un incident de tir, dirigé vers les cibles ou la butte de tir.
Avant qu’un tireur, un formateur, un arbitre, ou un responsable ne se déplace en avant du pas de tir, les armes doivent être mises en sécurité, drapeau de sécurité mis en place.
Pendant qu’un tireur, un formateur, un arbitre, ou un responsable est en avant du pas de tir (vérification des cibles par exemple), il est interdit de toucher à son arme.
 
Il est obligatoire de porter un système de protection auditif pendant les tirs aux armes à feu.
 
Il est vivement recommandé pendant les tirs aux armes à feu et obligatoire dans certaines disciplines (en Armes anciennes, TAR et en Tir sportif de vitesse notamment) de porter des protections oculaires.

En cas d’arrêt de tir

Lors d’une pause de courte durée au poste de tir, le tireur doit rester maître de son arme et respecter les règles de sécurité.

En cas d’interruption de tir plus longue (commandement du chef de pas de tir, repos assis du tireur), l’arme doit être mise en sécurité et posée sur la table le canon dirigé vers les cibles, drapeau de sécurité en place.

Lors d’un dysfonctionnement de l’arme (incident de tir), l’animateur ou le responsable de pas de tir doit être appelé (bras non armé levé, canon maintenu en direction des cibles). La remise en fonction de l’arme se fait uniquement au poste de tir, en prenant soin de garder le canon de l’arme en direction des cibles pendant la mise en sécurité de l’arme.

En fin de tir

L’arme doit être mise en sécurité avant son conditionnement pour son rangement ou pour le transport.

Au domicile

Les armes, après leur mise en sécurité, ou toute partie d’une arme (culasse par exemple) ainsi que les munitions, soumises à autorisation de détention, doivent être entreposées dans un coffre-fort ou une armoire forte.

Les opérations de nettoyage et d’entretien des armes ainsi que les opérations de rechargement, doivent être OBLIGATOIREMENT effectuées par le tireur, seul, dans un local dont il se sera préalablement assuré qu’il est bien approprié à ces opérations.